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CHAPITRE VI.


Quoique madame d’Ablancourt eût résolu de vivre dans la retraite depuis son retour à Paris, elle recevait cependant quelques amis intimes. De ce nombre était madame Darcy, dont le fils imitait le ton et copiait le maintien de Léon avec assez de naturel. Ce jeune homme était aimable, causait bien et venait souvent nous voir. Madame d’Ablancourt, toujours occupée de Léon, me dit un jour : « Mademoiselle Constance, j’ai quelque chose à vous apprendre ; il s’agit de mon fils. » Je fus déconcertée et