Page:Gavarni - Grandville - Le Diable à Paris, tome 2.djvu/25

Cette page a été validée par deux contributeurs.
CE QUE C’EST QU’UNE PARISIENNE
PAR LÉON GOZLAN
opinion de la mère d’une parisienne sur sa fille.

C’est un ange de douceur, un démon d’esprit, un trésor en ménage, une perfection en tout. L’homme qui l’épousera, quel qu’il soit, ne mérite pas le bonheur qui l’attend.

opinion d’un jeune étudiant en médecine sur la parisienne.

Elle est la meilleure valseuse du Prado et de la Chaumière, la femme sans pareille pour souper toute la nuit ou se coucher sans souper ; l’être qui résiste le plus longtemps quand il est plongé dans la fumée du tabac ; la créature qui retire le plus facilement trois choses : ses gants, son châle et son cœur.

opinion des étrangers, et particulièrement des russes, sur la parisienne.

C’est un composé d’esprit, de grâce et de sensibilité ; une intarissable source de séductions ; la justification éclatante de la supériorité de