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ils n’avaient encore visité que les palais et une rue d’Osaka.

— Jamais nous n’arriverons à voir toutes les maisons de cette ville immense, disait Fidé-Yori, nous sommes fous.

— Nous risquons de vieillir avant de trouver ce que nous cherchons, répliquait Nagato. N’importe, cherchons toujours, peut-être dans la prochaine demeure où nous pénétrerons la rencontrerons-nous.

Fidé-Yori soupirait.

— Attendons le jour où le théâtre ouvrira ses portes, dit-il.

Enfin, de grandes affiches peintes sur des étoffes de soie ou sur des papiers de couleur annoncèrent la date de la représentation.

— C’est au théâtre que nous la verrons ; elle y sera, j’en suis sûr, disait le siogoun se rattachant à cette espérance.