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lonnée, et qu’on insulte partout en daignant la placer, comme dernière faveur, sur le même rang que le mensonge et les opinions humaines. Violation de la liberté de l’Église, la mère des peuples, qu’on humilie, qu’on surveille, qu’on asservit, qu’on signale comme une étrangère, complice éternelle de tous les despotismes. Violation de la liberté des rois par la révolte et l’anarchie, et violation de la liberté des peuples par la tyrannie du sabre et de la légalité. Violation de la liberté du père de famille qu’on dépouille du droit sacré de léguer ses croyances à ses enfants. Violation de la liberté du pauvre par le riche, de la liberté de l’ouvrier par le maître. Enfin, comme nous allons le voir, violation de la liberté du riche par le pauvre et violation de la liberté du maître par l’ouvrier.


XVIII.

Suite.

Privé d’instruction religieuse et trompé par les fausses doctrines des réformateurs et des utopistes, le peuple a confondu la liberté avec la licence. Quel que soit son nom, toute autorité lui est devenue odieuse ; presque jamais, quand il a pu le faire avec impunité, il ne s’est abstenu de la bafouer dans ses discours, de la fouler aux pieds dans sa conduite privée et dans ses relations sociales. Exigeant, impérieux, l’ouvrier s’est cru souvent le droit d’imposer arbitrairement sa volonté au maître, à l’entrepreneur, au bourgeois. Ou bien il a refusé le travail,