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pe-du-Roule, d’où il fut transporté au cimetière Montmartre.

Maintenant, comment résumerai-je ce long entretien, où pourtant j’ai dû me borner au strict nécessaire ? Vous dirai-je encore combien il fut national, ce poète que certains critiques accusaient de ne pas l’être, combien il avait droit de dire à la patrie qu’il a toujours chantée, tantôt en la glorifiant, tantôt en lui jetant à la face d’amères vérités :

« Grâce à nous, » Ton grand nom est l’amour et le remords du monde » La prière qui pleure et la foudre qui gronde ! » (Enfer de Piast Dantyszek.)

Vous dirai-je combien aussi sont injustes ceux qui l’accusent d’obscurité hiéroglyphique, parce qu’ils ne peuvent pas ou ne veulent pas le comprendre, parce qu’ils ne l’ont pas lu, peut-être. Enfin, combien sont aveuglés par la passion ceux qui, l’opposant à Krasinski, lui reprochent on ne sait quelle tendance démagogique ou impie ! Slowacki fut un poète, un grand poète, le plus artiste, le plus fécond de tous nos poètes, et il fut un Polonais, un patriote ardent, fervent, rien