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Le même mendiant, au penchant d'une Abruzze,
Se chauffe encor peut-être au soleil de la mer,
Et le vent de Pœstum gonfle sa cornemuse
Du grand soupir qui sort du vieux temple désert.
Et moi, mon âme vide est pareille à Neptune
Abandonné de tous sur ses autels brisés,
Et je donnerais Naple et toute sa fortune
Pour un front de vingt ans sous ses cheveux frisés.