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II


« Pendant que bas, tout bas, mon âme,
Je parlerai, comme tu veux,
Défaille sous la sombre flamme
De mes cheveux.

« À ton grand cœur laisse-moi, laisse
J’ai peur, avec mon noir printemps,
D’apporter la chaude faiblesse
De mes vingt ans.

« Silence… Ami crépusculaire,
J’étoufferai mon sanglot vrai,
Et tout entière, pour te plaire,
Je me tairai,