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Jésuites. — Mde. de Guercheville les envoie fonder St.-Sauveur sur la rivière Penobscot. — Les Anglais de la Virginie détruisent St.-Sauveur et Port-Royal, en pleine paix. — Le gouvernement français ne s’intéresse point au sort de ces deux colonies qui n’étaient que des entreprises particulières.

M. de Monts abandonne l’Acadie pour le Canada. — Fondation de Québec. — Conspiration contre Champlain punie. — Alliance avec les Algonquins et leurs alliés. — 1ère expédition contre les Iroquois. — 2de expédition contre les mêmes. — De Monts se retire des affaires du Canada. — Le comte de Soissons le remplace comme lieutenant-général. — Il meurt. — Le prince de Condé lui succède. — Champlain forme une société qui obtient le privilège exclusif de la traite des pelleteries. — Opposition que ce privilège fait naître. — Le prince de Condé vend sa lieutenance générale au duc de Montmorenci. — Traité de Champlain avec les Hurons. — Il explore la rivière des Outaouais, et découvre le lac Ontario et le lac Nipissing. — 3me expédition contre les Iroquois. — Paix entre les Algonquins et leurs alliés et les cinq cantons. — Le duc de Ventadour lieutenant-général de la Nouvelle-France. — Arrivée des Jésuites en Canada. — Champlain passe deux ans en France. — Richelieu dissout la compagnie du Canada, et forme celle dite des cent associés.

Les persécutions politiques et religieuses et la conquête étrangère déterminent les émigrations : exemple, les Irlandais et les Écossais. — Les Huguenots formellement exclus de la N.-France. — Grandes espérances que donne en France la compagnie des cent associés — Elle envoie un armement considérable à Québec, sous les ordres de Roquemont. — Acadie : le chevalier Alexander obtient de Jacques I la concession de cette province pour la peupler d’Écossais ; et une partie reçoit alors le nom de Nouvelle-Écosse. — Une colonie y est envoyée et s’en revient sans avoir débarqué. — Création d’une chevalerie à l’occasion de cette contrée. — Guerre entre la France et l’Angleterre. Kirtk s’avance contre Québec, puis abandonne son entreprise. — Il rencontre en se retirant dans le bas du fleuve l’escadre de Roquemont et s’en empare. — Québec réduit à la famine par cette perte, se rend l’année suivante à Louis et Thomas Kirtk, ses frères, qui secourent les habitans mourant de faim. — Le Cap-Breton pris par une partie de la flotte de Kirtk, est repris par le