est le numéro de la chambre de notre voleur… c’est le 34…
— Et son nom ?…
— Je l’ignore… mais qu’importe ? Du moment que je sais où trouver l’homme…
— Vous avez l’intention de vous introduire chez lui ?
— Mais… oui… et avec vous, je suppose.
— C’est grave cela…
— Et la perte de notre diamant, croyez-vous que ce ne soit pas plus grave ?
— Certes… mais le coup est dangereux à tenter… encore plus dangereux à réussir.
— Nous tâcherons de ne pas le manquer… Voyez-vous une autre solution ?
— Pour le moment, non…
— Il n’y en a pas d’autre, allez…
— Et nous essayerions cela en plein jour ?
— Oui, ce serait préférable…
— Et si nous sommes pris ?
— On ne nous prendra pas…
— J’admire votre confiance… mais si cependant cela arrivait ?
— Nous perdrions notre diamant, mais nous ne serions pas inquiétés… Au contraire, on nous adresserait des félicitations.
Manzana ouvrait des yeux larges comme des hublots.
— Je ne vous comprends plus.
Je fouillai dans ma poche et en tirai un carré de carton que je tendis à mon associé.
— Une carte d’agent de la Sûreté, fit Manzana stupéfait… Ce n’est pas à vous, je suppose ?…
— Bien sûr… je l’ai prise à un grand dadais de policier qui habitait, à Paris, la même maison que moi…
— Ah ! très bien… et vous allez vous servir de cette carte pour pénétrer chez notre voleur ?
— Peut-être.
— Mais moi ?…