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Mémoires d’un Cambrioleur
retiré des affaires


PREMIÈRE PARTIE

I

où le lecteur peut être assuré que ce qu’il
va lire n’a pas été imaginé à plaisir

Croyez-vous au Merveilleux ?

On a déjà tant dit, écrit, argumenté sur la question qu’il semble que le sujet soit épuisé.

Et pourtant, non !… Épuiser un sujet c’est le connaître à fond, et qui peut se flatter d’avoir approfondi l’Inconnu ?

Pour moi, je crois au Merveilleux. Qu’on l’appelle comme on voudra, il n’y a point d’effet sans cause… Or, j’ai vu l’effet, qu’importe si la cause doit être provisoirement classée sous ce vocable imprécis.

Je demande donc à ceux qui sont de mon avis de me suivre, non pas dans le dédale obscur de raisonnements abstraits, mais tout simplement dans les galeries du musée du Louvre.

D’ailleurs, je n’y force personne.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Donc, nous voici dans la longue enfilade des salles. Je tiens à vous prévenir qu’il y fait aussi noir que dans la cervelle du plus fumeux des philosophes.