Page:Galopin - Mémoires d'un cambrioleur retiré des affaires, 1922.pdf/195

Cette page a été validée par deux contributeurs.
195
retiré des affaires

Ce fut miss Mellis qui recouvra la première l’usage de la parole :

— Oh ! monsieur ! s’écria-t-elle… oh ! monsieur ! si vous saviez ! c’est affreux… je… je…

Elle s’arrêta, suffoquant, puis reprit, en proie à une terreur folle :

— Je suis sûre qu’il est encore ici… oui… j’en suis sûre… j’ai entendu marcher dans la cuisine…

Pour la rassurer, j’allai explorer l’office, la cuisine et une petite lingerie qui donnait sur le palier, mais comme on doit s’y attendre, je ne découvris point le malfaiteur…

— Il faudrait prévenir la police, bégaya la maid… allez-y vous… Monsieur.

Une voix venant du rez-de-chaussée prononça ces mots :

— La police est prévenue, rassurez-vous.

Et un homme qui montait lentement l’escalier s’arrêta bientôt devant nous.