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pierreries, dans laquelle étoit une boëte d’or, d’un travail admirable & d’une très belle forme ; Dabchelim la prit, &, en l’ouvrant, il y trouva un morceau d’étoffe de soye blanche, sur lequel étoient écrits des caractères Syriaques. Il en fut étonné, & demanda ce que ce pouvoit être. Quelques - uns dirent que c’étoit le nom de celui à qui le trésor avoit appartenu, d’autres que c’étoit un Talisman, qui y avoit été renfermé pour fa confervation, & autres chofes femblables. Quand chacun eut dit ce qu’il en pensoit : quoi qu’il en soit, dit Dabchelim, il s’agit de lire ces caractères, & je veux absolument fçavoir ce qu’ils contiennent. Mais de tous ceux qui étoient près de sa personne, aucun ne s’étant trouvé