Page:Galland - Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman, tome 1.djvu/16

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gnant, à la faveur de la Médecine, & parvint enfin à avoir une copie du Livre de Bidpaï. De retour en Perſe, il en fit une traduction en langue du Pays, qu'il préſenta à Koſroès. Ce Prince en fut très-content.

Les Rois de Perſe, ſucceſſeurs de Koſroès, conſervèrent précieuſement cet Ouvrage; mais les Arabes, ſous le règes d'Oſmar, ſ'étant emparés de la Perſe, ces Fables demeurèrent dans l'oubli.