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du canada
— Il sont dans l’ coffre, au pied du lit ;
(bis)

Ah ! prends les clefs et va les qu’ ri’.

— Bel orfèvrier, bel orfèvrier,
(bis)

Faites-moi des anneaux dorés.

Qu’ils soy-ent faits aussi parfaits,
(bis)

Comm’ les ceuz’de Marianson.

Quand il a eu ses trois anneaux,
(bis)

Sur son cheval est embarqué.

Le premier qu’il a rencontré
(bis)

C’était l’ mari d’ Marianson

— Ah ! bonjour donc, franc cavalier ;
(bis)

Quell’ nouvell’ m’as-tu apportée ?

— Ah ! des nouvell’ s je n’en ai pas,
(bis)

Que les ceuz’ de Marianson.

— Marianson, dame jolie,
(bis)

Ell’ m’a été fidèle assez.

— Oui, je le crois, je le décrois :
(bis)

Voilà les anneaux de ses doigts.

— Tu as menti ! franc cavalier :
(bis)

Ma femme m’est fidèle assez.

Sa femm’ qu’était sur les remparts,
(bis)

Et qui le voit venir là-bas :

— Il est malade ou bien fâché,
(bis)

C’est une chos’ bien assurée.

Ah ! maman, montre-lui son fils :
(bis)

Ça lui réjouira l’esprit.

— Ah ! tiens, mon fils, voilà ton fils.
(bis)

Quel nom donn’ ras-tu à ton fils ?

— À l’enfant je donn’ rai un nom,
(bis)

À la mère, un mauvais renom.