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cation nous disent que nous devons être soumises à l’homme que la nature et les lois nous ont donné pour protecteur : le bon ordre exige que nous le regardions ainsi. Mais quand nous n’aurons de pensée que celle qu’il nous aura communiquée ; que les jeunes filles, comme l’auteur le veut, ne pourront lire que dans les yeux de leur père, à qui les embarras de la vie donneront souvent un regard soucieux et sévère, ce livre ne sera-t-il pas bien plus dangereux qu’un roman moral, où, quand la vertu y est bien peinte et les personnages intéressans, la jeune fille qui le lit, s’identifie avec la famille qui figure dans le roman, ainsi que je l’ai entendu dire moi-même à l’auteur ?

Par une suite de l’orgueil qui ca-