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Vers 1830, plusieurs israélites[1] vinrent s’établir à Gérardmer et y fonder des maisons de commerce qui, pour la plupart, ont prospéré. Actuellement la communauté israélite compte 23 familles et 113 personnes.

Assistance publique

En 1789, il n’y avait à Gérardmer, en dehors du Bureau des Pauvres, aucun établissement de bienfaisance ; mais les malheureux ne manquaient pas pour cela, car de tout temps, même dans les contrées les plus prospères, il y a eu des nécessiteux[2].

Dès l’année 1573, les États-Généraux de Lorraine avaient voté une véritable taxe des pauvres, et le duc avait nommé dans chaque lieu, des collecteurs chargés de faire la perception et la distribution de l’impôt dont il

  1. Un des premiers fut M. Paris, père. Nous devons les renseignements qui suivent à son fils, M. Alfred Paris, chef de la communauté.
  2. D’après une déclaration de l’abbé Colin, prêtre-vicaire en chef de Gérardmer, il y avait, en 1790, « 1.200 pauvres, sans y comprendre ceux qui n’ayant d’autre ressource que le travail de leurs mains, deviennent indigents dès qu’ils sont malades. »