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2) Une délibération des maire, jurés et fabriciens de la communauté de Gérardmer par laquelle ils accordent une indemnité de 240 livres pour les entrepreneurs de la maison curiale (travaux non mentionnés dans l’inventaire.)

3) Un rôle de conduite des pierres moyennant 4 sous par pied.

4) Les devis des ouvrages à faire pour la construction du bâtiment dont il s’agit, et les plans de ce bâtiment[1].

Culte

Comme nous l’avons vu précédemment, le curé fut chargé jusqu’en 1789 de la tenue des actes de l’état civil. Il suit de là que les protestants et les juifs n’avaient pas d’état civil avant la Révolution, ce qui rend difficiles les recherches concernant les cultes dissidents.

Cependant nous pensons qu’avant 1789 il n’y avait pas de membres de la religion réformée ; en 1807, la statistique n’en accuse que deux qui habitaient dans la section du Lac.

Aujourd’hui que les querelles religieuses sont moins vives et que Gérardmer est par excellence un pays hospitalier pour l’étranger, on compte encore fort peu de dissidents. La grande masse de la population, celle de la montagne surtout, est restée fidèle au culte catholique.

Juifs

Pendant tout le Moyen âge, les juifs furent persécutés. « On les massacra à Metz, à Verdun et dans d’autres villes »[2] et les Croisés, avant leur départ pour la Croisade, furent leurs plus ardents bourreaux.

Sous le règne de Simon II (1182) « une ordonnance dépouilla de leurs biens et expulsa de Lorraine les juifs accusés de parodier dans leurs synagogues, les cérémonies de la religion chrétienne[3]. »

  1. Archives communales D.D.XIV.
  2. A. Digot, Histoire de Lorraine, t. I, p. 308.
  3. Id., t. I, p. 351.