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la grosse cloche qui est cassée, moyennant une somme de 201 livres et demie.

Enfin le 1er Août 1765, les maire, syndics et jurés s’assemblent pour délibérer sur le remboursement de 401 livres dues aux fondeurs de cloches. Ils demandent à l’Intendant de leur permettre de percevoir les deux tiers des rentes, dommages-intérêts qui peuvent leur revenir des bois communaux dépendant de la maîtrise de Saint-Dié. Cette autorisation leur fut accordée.

Maison curiale

La maison curiale fut rebâtie à neuf dès 1735. À cette époque, la communauté sollicita de S. A. R. l’autorisation d’établir une maison de cure. La demande représente :

Qu’il y a deux curés ; ils n’ont qu’une petite cuisine un petit poële et une chambre très serrée. Il faut souvent faire venir des religieux étrangers pour entendre les confessions.

Les habitants demandent un secours pour la construction du presbytère. Ils se trouvent dans une situation gênée pour avoir supporté toutes les impositions. Ils demandent la permission d’aliéner sans aucun cens la quantité de 30 jours de terrain communal.

La demande est signée par 21 personnes.

Cette requête fut octroyée, aussi la communauté mit-elle immédiatement les travaux en adjudication. MM. Bonnard et Remy furent adjudicataires pour la somme de 3.600 livres.

La communauté s’engageait à fournir les planches et les essis, à faire vider les fondations. Elle se réservait la fourniture de la chaux et la conduite des pierres.

La réception de la maison curiale eut lieu le 20 Juillet 1737.

Nous avons trouvé, jointes au dossier, les pièces suivantes :

1) Une quittance de 2.798 livres signée par les entrepreneurs de la maison.