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que de volonté et du conseil de Mgr Nostre Évesque et de son Grand Vicaire qui m’ont même chargé de vous dire ou vous escrire que le meilleur party pour vous, Messieurs, estoit de demeurer dans l’inaction, aussi bien que Messieurs vos vicaires qui ont prit ou veulent prendre le fait party qui est à choisir ; quelle consolation auriez-vous quand vous vous opposeray aux volontés d’un Évesque pour vous soustraire d’une église qui a donné à vos ancestres la trace du batème et que vous avez sussé avec le lait.

Le conseil à suivre et le plus sur est celuy d’un père charitable et qui et tout œil pour voir nos nécessités ; sy par malheur la paroisse qui a l’honneur de vous avoir pour chef, par les œuvres ou par d’autre peine dont se sert le Seigneur pour punir nos péchez vous réduisait à un aussy petit nombre que vous ne puissiez entretenir un ministre du Seigneur et ou église à racomoder quelle serait l’endroit que choisiriez, serait-ce Corcieux. Mais vous opposeray l’éloignement des lieux, les frimats et les neiges vous empêchent il faut vous arrester à une église plus proche, quelle est cette église, sinon celle pour laquelle vos prédécesseur ont eut tant de respect et de vénération. Et quand il sen sont séparez les anciens ne l’ont point oublié. Si vous avez mémoire de vos bons père n’oublie point leur dévotion.

Monsieur[1] marque (écrit) que ce n’est point une chicane inventé à plaisir, c’est que l’advocat que l’on vous a donné à Nancy nast point voulu comparoître prenez vos mesures là dessus est l’avis le plus sur c’est de ne point entrer dans le procès et de faire signifier que vous vous soumettrez à ce que la Cour décidera ou Monseigneur sans ambrasser un party plustôt que l’autre, de peur qu’en soutenant pour l’un, vous nussiez des dépens, ce qui me ferait déplaisir et même je sçait que si on peut scavoir que Mr Damance vous ait donné un billet d’indemnité il ne vous servira de rien… Croyez, Monsieur, aussi bien que tous ceux de Gérardmer que je suis leur amy et que dans l’occasion je leur feray connaître.

Je suis Monsieur avec un profond respect,

Votre très humble et-obéissant serviteur
N. Vautrin, prtre et curé de Gerbépal.

Le curé de Gerbépal fut sans doute débouté de sa plainte,

  1. Monseigneur.