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…Désirant traiter favorablement nos dits subjects et désirant soulager leurs besoins et commodités, autant que faire le pouvons…

Exemptons et déchargeons les dits habitants et communauttés de Gérardmer de la banalité des fours et moulins que nous aurions droit et pouvoir d’ériger au ban du dit village pour nous et nos successeurs.

Disposons à perpétuité…les habitants pour aller moudre leur grain et cuire leur pain à tel moulin et à tel four qu’il leur plaira…

Ils paieront au jour et terme de Noël, pour continuer tous les ans à perpétuité, la somme de 80 francs à partager entre le recebvé (receveur) d’Arches et les Dames de Remiremont.

Car ainsy nous plaist[1]

Les moulins de Gérardmer furent incendies en 1670, et leur rétablissement devant coûter 4.500 francs, les habitants demandèrent au Chapitre de Remiremont la remise du droit annuel de banalité (40 francs) ; le Chapitre accorda cette remise pour deux années seulement[2]. En 1701, la commune dut solliciter la confirmation de l’exemption du droit de banalité ; cette confirmation lui fut accordée[3]. Dans les comptes de 1708[4], la commune ne déclare posséder que quatre moulins situés sur le Lacq, dessoubs de Fourgotte (Forgotte), ez Cuves, Ensalochamp (Ensalechamp).

Droits de pêche

Le 16 Septembre 1619, les habitants obtinrent l’acensement pour six années, à partir du 1er Janvier 1620, des deux rivières[5], « fluentes par leur ban et finage, dont l’une prend sa source au lac de Longemer et l’autre

  1. Archives communales, D.D.XVIII.
  2. Idem.
  3. Idem.
  4. Idem. C.C.IV.
  5. La Vologne et la Jamagne.