fils de J.-B. Garnier-Thiébaut, qui depuis 1867 avaient pris la suite des affaires de leur père, construisirent un tissage mécanique à Kichompré. L’essor donné par ces industriels a été s’accentuant ; depuis 1886, un nouveau tissage mécanique a été bâti près de la gare par MM. Maximilien Kelsch et Louis Bonnet, petit-fils de J.-B. Garnier-Thiébaut[1].
Confection de la charpie
Pendant les guerres des xvie, xviie et xviiie siècles, les habitants de Gérardmer eurent l’idée de faire de la charpie. À cet effet, dit Léopold Bexon[2], « Ils lèvent de vieux linges, les blanchissent proprement sous les neiges qui couvrent leurs habitations ; tous ceux qui ne font pas de futailles de bois et notamment les femmes et les enfants s’occupent à faire des charpies, presque pour fourniture de tous les hôpitaux du royaume ». Cette industrie s’exerçait encore en 1789 ; elle reprit une nouvelle activité pendant les guerres de la Révolution.
Poterie
Les roches quartzeuses, élément constitutif du sol de Gérardmer, servirent à faire des poteries ; M. G. Save, de Saint-Dié, a raconté l’histoire de ces poteries dans une intéressante étude à laquelle nous empruntons les détails qui suivent et renvoyons le lecteur pour plus de détail[3].
- ↑ Indépendamment de ces tissages mécaniques, il existe à Gérardmer de nombreuses et importantes maisons pour le commerce des toiles et la fabrication à la main ; le blanchiment sur pré, qui donne aux toiles de Gérardmer leur supériorité, est seul en usage dans le pays.
- ↑ Mémoire précité.
- ↑ Les Faïences de Gérardmer. Extrait du Bulletin de la Société philomalique vosgienne, 1883-1884. Brochure qui se trouve à la bibliothèque communale de Gérardmner.