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habitants de Gérardmer, N. Gegoult et Michel Roch, bâtirent au Larron un foulant d’étoffes de laine à l’eau, pour fouler les étoffes qu’ils fabriquaient. Cette installation avait une très faible importance.

Mines

J.-B. Jacquot rapporte qu’autrefois on a fait des fouilles pour la recherche de mines de fer et de cuivre à Gérardmer ; on retrouve les traces de ces fouilles, dit-il, « à la Basse-de-la-Mine et sur la montagne de Fachepremont ; mais elles ont été abandonnées, probablement parce que leurs produits ne couvraient pas les frais d’exploitation. On voit aux mines de Fachepremont des fers oligistes micacés (ainsi qu’à la droite de Longemer, où le fer oligiste est à gangue de quartz), des fers sulfurés et des cuivres carbonatés[1]. »

Les comptes des mines de La Croix fournissent aussi quelques renseignements à ce sujet.

Celui de l’année 1550 dit :

Controlle des gectz de la montaigne Sainct-Martin et Sainct-Thiébault, à Géralmeix, pour Monseigneur.

Du compte rendu le xxije de Mars, la despence du dit porche[2] a monté à xxxvij fr. xvij gr. x d., qu’est pour la parson ixe Monseigneur… iiij fr. iiij gr. x d.

En Juin, la dépense est de 31 fl. 12 gr. ; en Septembre, de 34 fl. 90 gr. 4 d. ; en Décembre, de 45 fl. 4 gr.

Le compte des « gectz du porche Sainct-Martin, à Giralmeix » pour l’an 1551, porte : « Du compte rendu le xxje de Mars, les coustenges du dit porche ont monté à xxxij fl. xj gr. iiij d.[3] »

  1. Essai de Topographie, p. 23 et 24.
  2. Mine.
  3. NdE. On remarquera l’usage du j au lieu du i dans la numération en chiffres romains. Cet usage était fréquent à la fin du xixe siècle où les typographes utilisaient indifféremment les deux lettres, en particulier dans les documents officiels.