Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/236

Cette page n’a pas encore été corrigée

cinq classes. À la tête de chaque classe se trouve un instituteur-adjoint.

Comme à l’école supérieure, la population scolaire de l’école primaire augmente rapidement (environ 15 élèves par année). Les bâtiments, qui étaient spacieux il y a quelques années à peine, sont devenus insuffisants, et la municipalité doit les agrandir afin de pouvoir loger tous les élèves. La nouvelle construction projetée permettra en outre d’agrandir les ateliers de l’école supérieure, devenus trop petits, et de créer une nouvelle salle de dessin.

L’école primaire suit le mouvement que lui trace l’école supérieure ; en 1892, 22 élèves, sur 23, ont été reçus au certificat d’études primaires.

Dans les divers concours elle remporte des succès importants. Au cinquantenaire du Comice de Saint-Dié, elle a obtenu une médaille d’argent, une de bronze, plusieurs mentions honorables et de nombreux volumes de prix.

Elle est comme la pépinière de l’école supérieure. Chaque année, à la rentrée d’Octobre, elle lui envoie ses élèves pourvus du certificat d’études primaires.

Les deux écoles sont animées du même esprit ; la même méthode d’enseignement y est employée, et le passage de la première à la seconde se fait sans transition brusque, les études de l’école primaire supérieure ayant d’abord pour base le développement des connaissances acquises à l’école primaire élémentaire.

Abréviations dans l’écriture

Pour terminer le chapitre de l’instruction, nous indiquerons les principales abréviations employées autrefois dans l’écriture des documents ; on verra par là que la sténographie ne date pas d’hier, car les abréviations que nous avons rencontrées remontent aux xvie siècle et au xviie. Elles étaient de trois catégories :

  1. Plusieurs lettres d’un mot étaient remplacées par un