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Il répartit ainsi le nombre des maîtres :

  • un à la maison commune (pour Le Lac, Le Marché, Le Bain, partie de La Rayée) ;
  • un à Forgotte (Forgotte, La Haye-Griselle, partie du Rain et des Gouttridos) ;
  • un alternativement au Beilliard et à Liézey (les élèves des deux sections) ;
  • un au-dessus de Ramberchamp (Le Phény, Les Bas-Rupts, partie de La Rayée) ;
  • et un à Longemer (Xonrupt, Les Fies, partie des Gouttridos).

Le Conseil estime, par là, avoir trouvé :

Le moyen de donner aux enfants du pays la possibilité de se faire instruire aux écoles normales[1], autrement les élèves n’ont que l’instruction particulière souvent vicieuse et où on n’enseigne que trop souvent des principes qui ne respirent aucunement la morale de la République.

À cette époque, le programme de l’enseignement n’était pas chargé ; il comprenait : la lecture, l’écriture, les éléments du calcul (4 opérations), et la récitation du catéchisme ; à partir de 1792, la récitation du catéchisme fut remplacée par l’étude de la morale républicaine.

Rien ne peut mieux donner une idée de la situation de l’enseignement primaire à Gérardmer, à la fin du siècle dernier, que le procès-verbal « d’une inspection des écoles publiques et particulières existantes dans l’arrondissement de Gérardmer, faite le 24 Pluviose an VII, par J.-B. Etienne, président de l’administration municipale de Gérardmer, et N.-F. Valentin, commissaire du Directoire exécutif près la même administration[2]. »

  1. Par opposition à l’enseignement dans la famille ou privé.
  2. Archives communales postérieures à 1789. Casier Instruction.