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de Géramer, accusée de sortilège, les officiers se transportaient au dit lieu pour en informer et y séjournaient trois jours, auquel lieu ils dépensaient quarante-huit francs neuf gros, tant pendant l’information, audition de bouche de la prévenue, que recollement et confrontation des témoins, ci : XIVIIJ fr. IX gr.

– L’information faite fut envoyée à Nancy, le port : VIIJ fr.

– Le droit des sieurs échevins : IIIJ fr.

– Les dicts sieurs échevins ayant été d’avis de faire donner la question à la prévenue, le prévôt (d’Arches) envoya quérir le maistre (des hautes œuvres), pour le messager: IIIJ fr.

– Pour le droit du maistre d’avoir donné la question: V fr.

– Pour ses trois journées : VIII fr.

– Pour le chirurgien qui y fut employé: IIIJ fr.

– Pour les frais faits le jour de la question: V fr. VIII gr.

– Pour l’avoir razée[1] : V fr.

– La question donnée, le procès fut derechef envoyé à Nancy, pour le port: VIIJ fr.

– Le droit des sieurs échevins: IIIJ fr.

– Pour quarante-cinq journées qu’elle a esté en prison : VJ fr. VI gr.

– La dite Mougeatte fut renvoyée, comme appert de la sentence ci-produite, et ainsi les dépenses tombent sur son Altesse.

Police communale

La police de la localité était faite, comme elle l’est encore actuellement, par le maire assisté des jurés. Il y avait en outre des fonctionnaires spéciaux chargés de veiller au bon ordre. C’étaient :

  1. Les bangars ou gardes-champêtres ;
  2. Les pastrouilleurs ;
  3. Les employés de la maréchaussée ;
  4. Les gardes de cabaret ;
  5. Les gardes-chasse ;
  6. Les fonctionnaires du domaine.
  1. On rasait les prévenus de sorcellerie sur tout le corps, pour voir s’il n’avaient pas de marques diaboliques.