Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/160

Cette page n’a pas encore été corrigée

Les Registres des Résolutions sont conservés aux archives communales depuis 1693.

Un agent financier était adjoint à la municipalité ; dès le commencement du xviiie siècle il s’appelait le comptable ; en 1738 il fut remplacé par le syndic, fonctionnaire analogue aux receveurs municipaux actuels.

Enfin le Conseil de la communauté comprenait en outre une sorte d’huissier, l’échevin municipal.

L’assemblée de la communauté s’occupait de toutes les questions qui intéressaient la bonne administration du pays, et on peut ajouter qu’elle s’en occupait avec beaucoup d’intelligence.

C’était elle qui nommait tous les fonctionnaires municipaux, nombreux comme on va le voir.

Il y avait les commis ou collecteurs d’impôts, chargés de lever les impôts ; les employés de la capitation, qui levaient l’impôt par tête ; les asseyeurs, qui asseyaient, répartissaient les impôts ; les jurés, qui partageaient avec le maire les droits de police et d’administration générale ; les chaptolliés ou fabriciens, qui tenaient les comptes de la fabrique.

Elle désignait également les fonctionnaires subalternes comme les forestiers, les pastrouilleurs, les visiteurs de taverne, chargés de la police des cabarets, les bangars ou gardes-champêtres (banvouds dans le patois du pays) ; les porteurs de pain bény et ceux qui étaient chargés d’empêcher le scandale pendant la messe paroissiale.

C’était l’assemblée communale tout entière qui désignait ces fonctionnaires. La formalité à laquelle donnait lieu leur nomination, se bornait à inscrire, annuellement, sur le registre des délibérations de l’assemblée, la mention suivante : Liste de ceux qui sont choisy pour porter la charge de commis, de bangar, etc.

Généralement, en raison même de l’étendue de la communauté,