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aurait été faite par les habitants de Gérardmer, au mépris des conventions.

La municipalité de Gérardmer avisa au plus pressé. Elle envoya une députation à Munster afin de jeter les bases d’un arrangement relatif au parcours des répandises et paquis situés sur les confins des deux communes.

Un procès-verbal de 1795 relate les conditions dans lesquelles furent délimitées les chaumes sur les confins des deux communes. L’opération eut lieu sur le terrain en présence de :

1 – Baumgarten et Ruland, officiers municipaux de Munster. – M. Frisch et M. Frisch, le jeune, experts.

2 – A. Paxion et J.-B. Gérard, commissaires nommés par le Directoire du district de Bruyères.

Ces magistrats étaient les arbitres ; sont comparus devant eux :

1 – J. Michel, maire de Gérardmer. – J.-B. Fleurance. – J.-N. Gegout. – F. Etienne, officiers municipaux. – J. Saint-Dizier, procureur de la commune, et A. Viry, secrétaire-greffier.

2 – J. Weber. – J. Spenlé. – J. Yacle, propriétaires voisins.

Une « pierre froide » marquée M (Munster). – G (Gérardmer). – B (La Bresse), indiquant la séparation des 3 bans, fut placée à la hauteur du Hirtzenbühl.

De là, en suivant la crête de la montagne et la fonte des neiges[1], on plaça des bornes numérotées de 1 à 10 (sauf la borne 7 qui était mal placée et fut supprimée).

Les arpenteurs-jurés trouvèrent en toises de 6 pieds, mesure de France, les dimensions suivantes :

Des bornes Nos 1 à 10 : 620 toises.
Le toisé, refait à nouveau avec extrêmement de soin, porte: 1.563 mètres[2]

  1. Pour reconnaître la ligne de faîte.
  2. Nous avons cité des chiffres, car ils ont servi de base au tracé de la fron-