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3) Pour la prévôté de Saint-Dié :

Sourichamp (Serichamp).

Le 23 Août de la même année[1] (1580), les habitants de Gérardmer cédèrent à ceux de La Bresse « leurs bons voisins et bons amys » les chaumes de moitié : « Fischern » alias Champy ; Brambach, Altenberg, Pétershutth, Vinterhan alias Grand Ventron et Winthersé « avec leurs répandises, appartenances et dependances » moyennant le loyer annuel de 600 francs, plus la moitié des fromages qui se font en un jour et la somme de 2.500 francs une fois payée, faisant le quart de 10.000 francs prêtés au duc de Lorraine[2].

Par lettres patentes du 3 Mars 1603, Charles III amodia de nouveau le grand pâturage des Chaumes aux habitants de Gérardmer et la Bresse pour ving-cinq années, à commencer à la Saint-Georges 1605, moyennant une redevance annuelle de 2.500 francs payable à la Saint-Martin d’hiver, plus 6.000 francs pour une fois à titre de droit d’entrée[3].

Le l5 Avril de la même année survint un accord entre les habitants de Munster et ceux de Wo11 et Gérardmer. Ce traité[4], entièrement inédit, est un parchemin de 58 centim. sur 35, écrit en ancien hoh deutsch. Les 37 lignes qu’il renferme ne forment qu’une seule phrase très embrouillée, très difficile à traduire. Nous donnons entièrement l’analyse de ce document qui jette un jour nouveau sur ce point de l’histoire des chaumes pour Gérardmer[5].

  1. Archives communales D.D.II. Ils sous-louèrent aussi aux religieux de Pairis (val d’Orbey).
  2. Archives communales D.D.II.
  3. Archives communales D.D.II.
  4. Archives communales. Pièce non classée.
  5. Nous devons la traduction de ce parchemin à l’obligeance et aux connaissances spéciales de notre collègue et ami M. Eschenbrenner, Professeur d’Allemand à l’École primaire supérieure de Gérardmer ; qu’il reçoive ici l’expression de nos sincères remercîments. L. G.