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2) Assencemens faictz par les receveurs particuliers, que les détenteurs suppliant demeurer au contenu de leurs lectres, laissées soulz le bon plaisir de Monseigneur de Vaudémont, tuteur ;

3) Nouveaux assencemens faictz par les sieurs de Bassompierre et Neuflotte, en l’an 1547, renouvellés par Monsieur le Président et Jacques Vyon de Montenoy, auditeur (des Comptes) en l’année 1554.

4) Aultres nouveaux assencements faictz par Messieurs les Présidents de Lorraine, Mre Claude Mengin, et Jacques Vyon de Montenoy, auditeur en l’année 1554[1].

Des chapitres semblables à ces deux derniers se trouvent dans les comptes du domaine d’Arches pour l’année 1573, avec un « rôle des assencemens faicts en 1565 ».

En 1580, les habitants de Gérardmer avaient fait de nouveaux acensements et bâti des granges sans payer de redevances ; le duc de Lorraine, d’un commun accord avec les dames de Remiremont, fit arpenter tous les acensements du ban de Gérardmer qui étaient tant sous la prévôté d’Arches que sur celle de Bruyères. Il fut convenu entre les habitants et les envoyés du duc et du Chapitre que pour les acensements faits depuis 1540, par le receveur général de Lorraine, George des Moynes, la redevance serait de 4 deniers par jour de terre et 12 gros par jour de surcroît ; pour les acensements faits de 1541 à 1569, 2 gros par jour, 18 gros d’entrée, 3 années d’arrérage, et 5 sols par borne. Enfin, 9 gros par grange érigée sans permission et 2 francs d’entrée[2].

La superficie des terres[3] mises en valeur était à cette époque de 74 jours 2 ornées 16 verges 2 pieds trois-quart payant une redevance annuelle de 3 gros par arpent, ce qui fait, pour la part du roi, 3 francs 1 gros 7 deniers, plus 25 francs comme moitié du droit d’entrée et des bornes ;

  1. D’après H. Lepage.
  2. Archives communales D.D.I.
  3. Pied terrier de Géramer dressé en 1598 par Jean Bardin et Charles Rennel. D.D.I.