Page:Fuster - Le Cœur, 1892.djvu/227

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
235
au cœur.


Rien ne nous survivra de nos petites haines ;
Des crimes accomplis jadis, rien n’est resté :
C’est en allant profond dans les pitiés humaines
Qu’on ajoute au trésor de la postérité.

L’amour qu’on répandit est l’unique héritage.
Donc, ô cœur qui doutas, et t’es longtemps fermé,
Malgré les trahisons, ouvre-toi davantage !
— Tâche, avant ton départ, d’avoir beaucoup aimé.