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III


La terreur. — Visites domiciliaires. — La romance du Pauvre Jacques. — On joue au tribunal révolutionnaire. — Le président Bonhomme. — Réunion des proscrits chez Talma. — Marchenna. — Un mot de Riouffe. — La fête de l’Être-Suprême. — Dîner patriotique devant les portes. — Épicharis et Néron, tragédie de Legouvé. — Allusions à Robespierre. — Après le 9 thermidor. — Talma amoureux.


Le temps qui précéda la fête de l’Être-Suprême fut celui des plus monstrueuses extravagances. On serait tenté de croire qu’un esprit de vertige s’empare quelquefois des hommes ; privés de religion, ils furent sur le point de diviniser Lepelletier et Marat. L’hymne des Marseillais était devenue la prière du soir ; à la dernière strophe, Amour sacré