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XXXI

IMPUISSANCE


Donc un jour cette femme adorable mourra,
Ce qui fut la lumière ardente deviendra
La nuit, et ce qui fut l’aube deviendra l’ombre !
Donc ce beau front empli de visions sans nombre,
Ce beau regard où luit l’amour chaste et profond,
Ces beaux cheveux de soie et de velours qui font
La clarté tout autour d’elle quand, elle marche,
Ce beau torse, l’orgueil de mes baisers et l’arche
De mon cœur, tout ce grand corps si pur et si beau,
Donc, un jour, tout cela sera dans un tombeau !