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Car, privé de ce front si fort
Loin duquel tout décroît et tombe,
La terre devenait ma tombe,
Et la nuit devenait ma mort.

Alors je saluai le monde
Et Dieu pour la dernière fois ;
Et je mourus seul dans le bois,
Dans la nuit, dans la nuit profonde !

À la bella Margarita,
Impératrice des ténèbres,
J’ai dédié ces vers funèbres
Qu’un soir mon pauvre cœur chanta.