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Et qui me suit partout. Et c’est à cause du
Mystérieux et triste amour qui m’a perdu,
Horrible amour qui même à cette heure me hante,
Comme l’ultime appel d’une femme méchante
Que j’aurais adorée antérieurement
Et que j’aurais trompée en étant son amant !
Sans doute, se voyant de mon cœur délaissée,
Voulut-elle, dans son effrayante pensée,
M’envelopper le corps de l’éternel dégoût
Des êtres, et me rendre indifférent à tout !

C’est depuis ces jours-là que sur ma chevelure,
Sur mon front et sur ma poitrine j’ai l’armure
Épouvantable avec laquelle je parcours
Le monde actuel plein de palais et de cours,
Gardant ce seul désir immortel dans mon âme
De n’être jamais plus aimé d’aucune femme.