Page:Froger - À genoux, 1878.djvu/137

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XXII

LE CHÂTIMENT


Ô remords entassés depuis tant d’heures vaines
Dans mon cœur, dans mon sang et jusque dans mes veines,
À cause de l’amour de l’immortalité !
Il semblerait qu’un dieu monstrueux, irrité
De m’avoir vu prétendre à la gloire suprême,
M’a frappé dans mon corps et dans mon cœur lui-même.
Dans mon corps par l’aspect des ans vécus, si durs !
Par la prévision triste des jours futurs,