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XX

LES DEUX PARTS


 
J’ai divisé mon cœur en deux : j’en ai donné
Une part, la plus large hélas ! et la meilleure,
À l’Être invulnérable aux pieds de qui je pleure,
L’autre à la Poésie, Ange qui m’a damné.

Monstres je vous entends dans le fond de mon âme
Pousser vos cris aigus et vous prendre aux cheveux.
Mais je ne sais de quel côté faire des vœux,
Tant vous luttez avec une pareille flamme,