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Les derniers tête-à-tête et les derniers adieux,
Je penche sur mes mains mon front silencieux ;
Je m’isole au milieu de toute cette joie ;
Mon âme sous un mal indicible se ploie,
Comme aux premiers frissons d’avril les roseaux verts ;
Je songe que la femme est un être pervers,
Que ce sont des amours rapides que les nôtres,
Qu’il est bon d’être seul pour pleurer quand les autres
S’assemblent pour sourire et pour être joyeux ;
Et je reviens avec des larmes dans les yeux.