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GUIDE DU BON SENS

À la ville, c’est-à-dire dans les cafés et les salons de la ville…

Quelle plaisante demeure apparaît cette maison des champs de Monsieur de la Palisse où l’accueil devait être si cordial, et si confortable l’hospitalité ! Car Monsieur de la Palisse est un hôte généreux et charmant, qui ne cherche pas à jeter de la poudre aux yeux de ceux qu’il reçoit, mais chez qui l’on est toujours assuré de toutes les prévenances et des attentions les plus délicates, où rien ne manque de l’utile et de l’agréable, où Monsieur de la Palisse s’évertue et n’épargne rien pour que tu te sentes à l’aise et que tu aies toutes tes aises, que tu sois chez lui comme chez toi et mieux que chez toi.

« Il faut ce qu’il faut ! » telle, en pareil cas, sera sa devise :

Quand il se mettait en frais,
Il se mettait en dépense.

Voilà bien le type même de l’honnête homme, lettré, courtois, sachant recevoir, aimant voyager ; car son portrait serait incomplet si l’on ne soulignait, parmi l’emploi judicieux qu’il faisait de sa fortune, que Monsieur de la Palisse « voyageait volontiers ».

Mais ici encore on ne manquera pas d’admirer cet esprit sensé et pondéré dont il