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J~y07~B ïâ honteufe ne pouvoit fe comparer qu~a la défaite de Guinega~. Ils avoient tort les uns & les autres t 6,000 hommes qui évacuent Prague & fe retirent de la Bohème devant 16,000 hom~ mes qui les pourfuivent n’ont ni les mêmes dangers a courir, ’ni des chemins auffi longs à traverser que les troupes de Xénophon pour retourner du fond de la Perte.en Grèce mais aufït ne faut-il pas outrer les choies, & comparer une marche, où les François ne purent être entamés par les ennemis à une défaite -tptate. Les difpofitions de Mr. de Bet)e-Is)e, étoient bonnes le. feul reproche qu’on puif !e lui, faire eit de n’avoir pa5 dans fa marche aHëz< ïnénagé fes troupes. Dès-lors lafortune de la reine prit un air plus.. ~iant. Le maréchal Traùn défit en Italie Mr. de. Gages, qui paffoit le Panaro pour ; l’attaquer. Cette vif~oire ne fatisfit point la cour deVienne,. elle trouva que !e maréchal Tr.aun n’en avoif pas. affez fait, elle vouloit des batailles qui euHeni de grandes fuites. Enfin ce mar.ëeha ! fut jugé comme Apollon par Midas, & c’étoit cepen- dant le premier de leurs généraux qui eut triomphé de leurs ennemis. La maifon d’Autriche : commençoit à regagner des provinces perdues, & affuroit celles qui étoient menacées. Cela ne. l’empêchoit pas d’être accablée par le poids de cette guerre peut-être y auroit-elle fuccombé 9