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PAPINEAU

II


Seul de ces temps féconds en dévouement épique,
 Seul de tous ces grands cœurs à la trempe olympique
Qui défendaient jadis notre droit menacé,
Sur notre âge imprimant sa gigantesque empreinte.
Il restait là, debout dans sa majesté sainte,
Comme un monument du passé !


Les ans n’avaient point m courber son front superbe ;
Et, comme un moissonneur appuyé sur sa gerbe
Regarde, fatigué, l’ombre du soir venir.