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eux, qu’un nouveau titre de ma reconnaissance. Vous voyer, mon cher ami, que sur cette liste de bon office, votre nom ne saurait se trouver en meilleure compagnie.

C’est assurément là un passeport dont avait besoin, pour son livre, un auteur qui porte un nom totalement inconnu dans la république des lettres. Ce sera sa principale recommandation ; car il ne peut compter sur celle d’aucune coterie litlératre ou politique.

Ce livre, en effet, n’est pas une œuvre de parti mais de conscience ; ce n’est pas une spéculation de libraire qui offre à l’acheteur moins de texte que de papier, ou qui surprend sa bonne foi par le charlatalanisme d’un titre. Si c’est une œuvre de circonstance, ce n’eut pas parce qu’elle flatte les passions contemporaines, mais parce qu’elle exprime un besoin de l’époque ; parce qu’elle formule des voeux qui sont au fonds de tous les cœurs, parce quelle tend à rendre enfin applicables ces théories de paix, de conciliation et d’humanité, sans lesquelles il n’y aura jamais de bases solides pour les sociétés et les gouvernemens.

Il parait d’ailleurs, et vous êtes de cet avis, qu’il n’existe pas encore de vérilable histoire des Duels. On assure que ce sujet, qui, depuis si long-temps, joue un role dans tous les livres et un plus grand