Page:Fougeroux de Campigneulles - Histoire des duels anciens et modernes, 1835.djvu/11

Cette page n’a pas encore été corrigée
vi

ligne M. Jullien (de Paris) et M. le marquis de Fortia d’Urban, noms chers à la science autant qu’à leurs nombreux amis.

De tous les services qui m’ont été rendus, les plus précieux sont ceux que je dois aux savans étrangers qui ont dirigé mes pas incertains dans des sentiers inconnus pour moi. Par eux, m’ont été ouverts les inestimables trésors des lois, des mœurs, des usages et des anciennes chroniques de diverses contrées célèbres, au nombre desquelles sont celles qui passent pour avoir été le berceau du Duel.

Je suis heureux et fier de citer en particulier les noms de l’illustre Polonais Lelewel, du docteur Gans de Berlin, de M. Reyphins, ancien président de la seconde Chambre des Etats-généraux des Pays-Bas, de M. le comte de Sellon, fondateur de la société de la paix universelle à Genève, et de M. Guillaume Prévôt, savant magistrat de la même ville[1]. L’autorisation, que m’ont donnée ces hommes distingués de les nommer ici, est bien moins un moyen pour moi de m’acquitter envers

  1. Je dois à M. Bruneau, avocat, littérateur instruit et bien-veillant, d’avoir été mis en rapport avec MM, le docteur Gans de Berlin, et Prévôt de Genève. M. Duplessis, recteur de l’académie de Douai, a bien voulu m’aider aussi de sa Judicieuse critique et de sa vaste érudition. Enfin, je n’ai eu qu’à me louer du zèle et de l’obligeance de MM. les bibliothécaires de Cambrai et de Saint Orner.