Page:Fontanes - Œuvres, tome 1.djvu/243

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
116
ŒUVRES DE FONTANES.

Ce héros étendit sa loi ;
Sans accuser ton ombre auguste,
Louis, permets que je sois juste
Pour un guerrier plus grand que toi.

Heureux si les muses divines
Sous lui reprenaient leur essor ;
Si des Boileaux et des Racines
À sa cour habitaient encor !
Hélas ! on a perdu leur trace ;
Des Pradons qui tiennent leur place
L’orgueil stupide s’est accru ;
Homère chantait les Achilles ;
Et nous n’avons que des Chériles,
Quand Alexandre a reparu.