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DES INJECTIONS IODÉES

aîné, Rey et quelques autres praticiens. — Il en est de même des kystes (que l’on peut ranger à côté des hygromas), et notamment des kystes sous-cutanés de la gorge du chien, provenant soit de morsures, soit de contusions, soit d’un état pathologique de la glande tyroïde. Enfin, ce moyen peut être également avantageux contre le mal de garrot, et le mal de nuque, lorsqu’ils se présentent à l’état de kyste sérieux.

2o Synoviales tendineuses. — C’est contre les hydropisies de ces séreuses que les injections iodées reçoivent l’emploi le plus fréquent. Ces hydropisies constituent ce que l’on désigne sous les noms de vessigons tendineux, molettes tendineuses. Les vessigons simples ou chevillés du creux du jarret sont presque constamment guéris par l’emploi méthodique des injections iodées, comme le démontrent les nombreux cas de succès publiés par MM. Cambron, Rey, Barry, H. Bouley, les frères Verrier de Rouen, Leblanc, Festal, Liard, Dupont, etc. Il faut être très réservé en ce qui concerne le vessigon tendineux carpien, car on constate assez fréquemment dans ce cas des symptômes d’arthrite, avec indiviationinduration persistante des tissus environnants. Toutefois, d’après M. H. Bouley, on obtiendrait par l’emploi des injections iodées dans le vessigon carpien des cures merveilleuses. — Dans les molettes, ce procédé, outre qu’il ne réussit pas toujours, est souvent dangereux : aussi ne doit-il être employé dans ces cas qu’avec une certaine circonspection. Cependant tous