Page:Flourens - Ontologie naturelle (1861).djvu/65

Cette page a été validée par deux contributeurs.
51
CAUSES DES RACES.

jusqu’à un certain point, le loup, la panthère. Pline nous parle de chars traînés par des panthères chez les Romains. Nous avons vu, à Paris, jusqu’où peut aller l’action des dompteurs de bêtes féroces sur le lion, sur le tigre. L’apprivoisement dont ces animaux sont susceptibles est tout individuel.

Le chat n’est pas devenu domestique : il n’est qu’apprivoisé. Il se sert de nous, de notre maison, de la proie qui s’y cache. Il est l’ami de l’habitation, non de l’habitant. On ne peut établir aucune analogie entre le chat, qui, dans la fréquentation de l’homme, recherche uniquement son propre avantage, et le cheval, qui partage les travaux de l’homme, ou le chien, qui partage jusqu’à ses douleurs.