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FORMATION DES ÊTRES.

Passons à l’étude de l’œuf des mammifères.

Nous y retrouverons toutes les membranes, toutes les poches de l’œuf de l’oiseau. Prenons d’abord pour exemple l’œuf d’un carnassier, du chien. Il nous présente les parties suivantes :

Dans l’ovaire : 1o la vésicule de Graaf ; 2o dans la vésicule de Graaf, l’œuf de Baër ; 3o dans l’œuf de Baër, la vésicule ou l’œuf de Purkinje ; 4o sur l’œuf de Purkinje, la tache germinative, laquelle n’est pas constante.

Dans la matrice : 1o le chorion ; 2o l’amnios ; 3o la vésicule ombilicale ; 4o la vésicule allantoïde.

Pour démontrer la loi d’analogie, je vais reprendre, sur l’œuf des carnassiers, la description de chacune des poches membraneuses, que nous avons étudiées dans l’œuf de l’oiseau.

Chorion. Le chorion est la membrane la plus externe de l’œuf (membrane vitelline des oiseaux) ; elle enveloppe toutes les parties du fœtus et ne lui adhère nullement. Le chorion se compose d’une membrane mince et caduque, recouverte d’un enduit verdâtre.

Le chorion, plus complet dans les autres mammifères, est, dans les carnassiers, très-peu marqué, rudimentaire.