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ANDROGYNETTE.Stachygynandrum.
Lycopodioides Dill. des Lycopodium Linn. Juss. Lam. Gmel.,Fam des Vent.,Cryptogamie,

Linn. Fam. des Mousses, Juss. Vent. Æthéogamie, Fam. des Lycopodes, P. B.

CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Monoïque: Fructifications sur le même épi. Fleurs Males: Petits corps sessiles, réniformes, remplis d'une poussière jaune, inflammable et impénétrable à l'eau; uniloculaires, bivalves, disposés autour d'un épi terminal, et soutenus chacun par une écaille ou bractée herbacée.

FleursFemelles: Solitaires à la base de chaque épi; composées de deux ou trois bractées, ou folioles calicinales, plus grandes que celles des fleurs mâles, et d'une capsule trivalye, uniloculaire, ordinairement trisperme : Semences blanches, sphériques, lisses ou raboteuses, remplies d'une substance gélatineuse.

CARACTERES GENERICI.|fs=120%}} Monoïcum: Fructificationes in eâdem spicâ. Flores Masculi: Corpuscula sessilia, reniformia, intùs pulverulenta; pulvere luteo, inflammabile, in aquâ non intumescente; unilocularia, bivalvia, circa spicam terminalem; singula sub squamâ, seu bractea herbaceâ, disposita.

Flores Feminei: Solitarii ad basim spicarum: Bracteæ seu calicina foliola (2-3), masculorum bracteis majores: Capsula trivalvis, unilocularis, plerumquè trisperma: Semina alba, globosa, glabra aut scabrosa, intùs gelatinosa.

Obs. Dillenius avait déjà observé dans quelques Lycopodes, notamment dans son Selaginoïdes, deux organes bien distincts, qui lui ont paru être ceux de la génération de ces plantes. C'est d'après cette observation que Linneus a établi son genre Lycopodium, qu'il range parmi les MOUSSES. Ces plantes forment cependant une famille bien distincte, tant par leur fructification, dont les différences constituent plusieurs genres, que par leur manière d'être et de croître. Cette nouvelle famille, pressentie par JUSSIEU, qui appelle les Lycopodes, Fausses Mousses (Musci Spurii) est d'autant plus précieuse à établir, qu'elle se place naturellement entre les Fougères et les Mousses.

Le peu de cas que les Naturalistes ont fait de l'observation de Dillenius, et l'empressement de Linngus d'attribuer à toutes les espèces de Lycopodes ce qui alors ne convenait qu'à une seule, ont donné lieu à une autre erreur, non moins importante à faire disparaître. Ce que ces deux