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Oh ! comme avec un bruit joyeux
Nos ailes battent sous les cieux
Grandes ouvertes !
Oh ! le délire et la douceur
De se rouler dans l’épaisseur
Des feuilles vertes !
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..............................

Quels doux sons
Les chansons
Des pinsons,
Des merles !
Bois bénis,
Tous vos nids
Sont garnis
De perles !

Quand nous aurons, quelques instants,
Joué sous les berceaux flottants
De vos ramures,
Nous reviendrons dans les cités
Mêler un peu de vos gaîtés
À leurs murmures.

Ouvrez-vous
Devant nous,
Pins et houx,
Fougères !
Nous passons,
Nous glissons,
Nous valsons,
Légères !

À la fin, les arbres baissent de plus en plus la voix et, se penchant
les uns vers les autres, s’avertissent.

Un homme ! Un homme ! Un homme !

Dominique.

C’est mon maître, mes amis, c’est mon…

Paul paraît par la gauche.