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PAR LES CHAMPS
ET PAR LES GRÈVES
BRETAGNE.

I

1er mai 1847.
Chemin de fer. — Anglais v....é et son enfant qui lisait des vaudevilles français. — Grainetiers, 2 expressions de marchand, l’accapareur sournois et l’exploiteur jovial et féroce. — Les deux jeunes gens se croyant charmants.
Blois. — Près le débarcadère une allée de vieux ormeaux à tronc large, à branches diffuses, les vrais arbres XVIIIe siècle, arbres de théâtre sous lesquels les fillettes dansent au son du violon. — Rues silencieuses intimes dans lesquelles on placerait quelque douce et bénigne passion. — En sortant de la cathédrale pour descendre à la rivière il y en a une, à marches, comme celles qui mènent à Fourvières. — Vieille femme dont la tête en coiffe blanche saillissait à sa fenêtre à guillotine. — Près l’église Saint-Nicolas, une rue longue (avec des portes cochères donnant sur des jardins) courbée, herbue ; au fond, une boutique de modes.
Église Saint-Nicolas, entré par derrière, chapiteaux ; grand portail noir avec des ravenelles ; église de l’ogive primitive. — Cathédrale XVIe siècle, transition de la Renaissance. — Château, côté du nord, élevé sur des remparts ; pour y