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Dans la Vie de Jésus :

P. 195 : les deux disciples trouvèrent Jésus au comble de la perplexité.

P. 300 : le scandale fut au comble.

P. 371 : l’impiété des hommes était à son comble.

Haine de la liberté, fonds socialiste, manchette d’évêque qui perce. — « La question seulement est de savoir si une société peut tenir sans une censure des mœurs privées, et si l’avenir ne ramènera pas quelque chose d’analogue à la discipline ecclésiastique, que le libéralisme moderne a si jalousement supprimée » (p. 393).

« Tout cela faisait une sorte de caravane apostolique d’un aspect fort imposant ». De quoi s’agit-il ? des délégués des églises de Macédoine accompagnant Paul ! (p. 459).

Doctrine sur l’humanité, hiérarchie. — « En tête de la procession sainte de l’humanité, marche l’homme du bien, l’homme vertueux ; le second rang appartient à l’homme du vrai, au savant, au philosophe ; puis vient l’homme du beau, l’artiste, le poète ! » (p. 567).

Vie de Jésus.
(Relue en juillet 1869.)

« Ce qu’il aimait, c’était ses villages galiléens, mélanges confus de cabanes, d’aires et de pressoirs, taillés dans le roc, de puits, de tombeaux, de figuiers, d’oliviers ; il resta toujours près de la nature ». La nature, cela est du Rousseau, la nature ne veut plus dire cela pour nous.

« La cour des rois lui apparaît comme un lieu où les gens ont de beaux habits » (p. 39).

Miracles. — « L’homme étranger à toute idée de physique, qui croit qu’en priant il change la marche des nuages, arrête la maladie et la mort même, ne trouve dans le miracle rien d’extraordinaire, puisque le cours entier des choses est pour lui le résultat des volontés libres de la divinité » (p. 41).

« Il (Jésus) fondait cette grande doctrine du dédain transcendant, vraie doctrine de la liberté des âmes, qui seule donne la paix » (p. 49).